CECI EST UN ADIEU AU LANGAGE
Présentation
Une femme voit disparaitre sa parole à force de souffler trop fort. Elle enquête sur les raisons mystérieuses de la disparition de sa parole. Elle y trouve un féminin coincé entre sujet et objet qu’elle va venir expulser. Ce premier spectacle part d’une expérience vécue : j’ai perdu mon souffle et mon lien au saxhorn, suite à trois opérations pulmonaires entre mes 13 et 17 ans. Dans ce spectacle, je crée un parcours onirique sur un renouement avec mon corps, mon instrument de musique et ma parole.
à partir de 10 ans
A propos du spectacle
À souffler sa colère dans son Saxhorn, elle en a fait disparaître son propre corps. Alors, à tâtons, il lui faut partir à la rencontre de nouveaux objets qui accueilleront ses débordements et lui permettront de reprendre souffle. Dans ce monde où corps et objets se confondent, le souffle subsiste. Il tente, se heurte, désire, anime. Il déborde toujours, inlassablement. En déséquilibre, il est au cœur d’une tension délicate, entre des mouvements qui empêchent, qui font vibrer la colère et insufflent un monde nouveau. Dans ce monticule de corps et objets emmêlés, ce souffle débordant permet l’émergence d’un monde réinventé. dans lequel le corps retrouve son intégrité et sa place.
Par son souffle, les objets deviennent corps parlants. À la fois source d’émancipation et de libération pour cette femme, Ils portent un héritage immatériel, histoires et signes communs, qui enferme et fige. Son corps se trouve alors objectifié. Il n’est plus porteur de parole mais du sens assigné à l’objet.
Réinventer les interactions entre les corps et les objets permet de donner un sens autre au monde environnant. Souffler c’est parler des objets comme les objets parlent de nous. C’est faire vibrer nos mémoires, émotions et contradictions humaines.
Ce premier spectacle part d’une expérience vécue: j’ai perdu mon souffle et mon lien au saxhorn, suite à trois opérations pulmonaires entre mes 13 et 17 ans. Dans ce spectacle, je crée un parcours onirique sur un renouement avec mon corps, mon instrument de musique et ma parole.
LES PREMIERS MOTS DU SPECTACLE
Pas de texte seulement deux mots : Moi et Putain